Lorsque les professionnels du droit, de la traduction, de l’enseignement, etc. se réunissent, il y a toujours des conclusions intéressantes qui émanent du débat.
C’est le sentiment que m’on laissé mes interactions enrichissantes avec des professeurs de langue, des avocats travaillant dans le système judiciaire et législatif, des traducteurs et des correcteurs. Et tout ça pour un mot…
Je suis d’accord avec cette conclusion : dans les documents juridiques qui sont destinés à des citoyens « ordinaires », pas des professionnels du droit, la langue doit être précise du point de vue juridique, mais « facile à comprendre et simple » pour les personnes concernées. Le texte doit être compris par une personne qui n’a pas de formation juridique, de sorte que, quand elles les signent, les personnes impliquées savent à quoi elles s’engagent.
C’est presque un devoir éthique pour le correcteur de ces documents juridiques que des non professionnels comprennent quelles sont les obligations induites par leur signature, que leur signature ne soit pas une simple « reconnaissance » presque « sans protester », puisque le citoyen n’a pas de raison de se plaindre ni n’a rien à demander, s’il ne comprend pas le document.
En ce sens, le Plain English Movement, un mouvement né en Angleterre qui assure la compréhension des documents juridiques signés par des gens qui ne sont pas des professionnels du droit, est largement approuvé sur le marché français. Ce mouvement anglais été la graine qui a fait prendre conscience de l’importance de la compréhension véritable de « ce qui est signé ».