Au quotidien, une infinité d’interactions humaines se produisent à travers le monde, de manière délibérée ou accidentelle. Chaque pays ayant ses propres coutumes et rituels, certaines situations d’interprétation peuvent devenir déroutantes, notamment lorsque différents gestes de salutation sont impliqués. Il s’agit d’un paramètre essentiel à prendre en compte lorsque l’on fait face, non seulement à une langue inconnue, mais surtout à une culture inconnue. Trusted Translations offre une large gamme de services d’interprétation dont le but est de supprimer les barrières de langue et de culture grâce à l’expérience et au talent de nos interprètes.
Aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Australie, l’expression la plus courante pour saluer est « hi » (salut) ou « hello » (bonjour), utilisés dans des contextes informels. Aux États-Unis, le plus courant pour les hommes est de se serrer la main, mais il est plutôt rare qu’ils se fassent la bise ; tandis qu’au Royaume-Uni, il est d’usage que les britanniques et les anglais se serrent la main, notamment lorsqu’une personne vous est présentée. Dans des situations informelles, entre hommes et femmes et entre femmes qui se connaissent, il est commun de se donner une bise sur la joue.
Observons les différentes coutumes de certains pays d’Europe continentale. Les français par exemple, y compris les enfants, se serrent la main ou s’embrassent sur les deux joues, au moment de leur rencontre et de leur séparation. Les hongrois adoptent également cette façon chaleureuse de se saluer en s’embrassant sur les joues. La forme la plus commune est de commencer par la droite, puis la gauche. Lorsque deux hommes se rencontrent pour la première fois, une poignée de mains ferme est d’usage. En Belgique, les gens se font une bise sur la joue, qu’importe le sexe ni le degré de relation. En Russie, la salutation la plus classique est une poignée de mains très ferme. Imaginez que chacun tente d’écraser les doigts de l’autre, tout en le regardant droit dans les yeux. En revanche, la poignée de main d’un homme à une femme est moins « mécanique ». La galanterie veut que l’on embrasse une femme trois fois sur les joues, à moins que ce soit une dame d’âge mur : un baiser sur la main. En Albanie, les hommes se serrent la main, ou peuvent se donner deux bises sur les joues s’ils se connaissent bien. Lorsqu’un homme croise une connaissance féminine, un ou deux baisers sur chaque joue est la salutation la plus fréquente. Entre amis ou collègues, une poignée de main délicate suffit. Les femmes peuvent se serrer la main ou s’embrasser sur les deux joues.
En revanche, en Asie, il est rare de saluer à travers un contact physique. Par exemple, au Japon, les hommes et les femmes se saluent en s’inclinant l’un vers l’autre ; ils peuvent occasionnellement se serrer la main ou se prendre dans les bras, ce qui est très rare dans les cultures asiatiques. La Chine est un des pays les plus conservateurs du continent : tout comme le Japon, il s’agit d’une société peu tactile. Lors d’une première rencontre, un hochement de la tête ou un sourire suffiront, mais un signe de la main poli ou une poignée de mains sont fréquents dans un contexte formel. Au Vietnam par exemple, les femmes ne se serrent pas la main, ni à d’autres hommes. Un contact physique entre adultes ou amis (qu’importe le genre), ou entre même sexe ou sexe opposé, est inhabituel. La plupart se salue en s’inclinant légèrement vers l’autre, les mains jointes éventuellement. Généralement, les personnes de rang supérieur sont saluées en premier ; tel est le cas du chef de famille.
L’interprète doit avoir une expérience étendue de la culture pour laquelle il travaille, qu’il s’agisse des coutumes de salutation ou de schémas de communication plus profonds. N’hésitez pas à vous renseigner sur nos services d’interprétation ou à demander un devis gratuit.
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